Dunky's girls : À fond les ponpons !

Elles assurent l'animation des temps-morts, encouragent les joueurs et vous ravissent les yeux lors de chaque match du C'Chartres Basket Masculin. Elles font briller les couleurs du club sur le parquet du Colisée et scintillent par leurs chorégraphies. Les Dunky's Girls font avant tout la fierté de leur présidente, Josette Beucher, dite Jojo.

L'aventure a commencé il y a 12 ans, lorsque Josette Beucher a réuni 6 pom-pom girls sous l'égide du C'CMB. « Au début, j'étais seule pour réfléchir aux chorégraphies, aux tenues, aux musiques, etc. Puis, année après année, de plus en plus de danseuses ont rejoint l'équipe, et leurs mamans se sont impliquées dans l'organisation », explique la pétillante présidente.

Il y a deux ans, les Dunky's Girls sont passées au statut d'association et comptent désormais 20 danseuses réparties en deux groupes : les petites, qui ont entre 6 et 13 ans, et les grandes, âgées de 14 à 22 ans. Toutes se réunissent une fois par semaine pour l'entraînement. « Nous formons une sorte de famille, je les vois grandir. J'élabore, avec parfois une grande, les chorégraphies des petites, et ma fille, celles des grandes. »

Une équipe soudée

Présentes à chaque match joué à domicile par le C'CMB, les Dunky's Girls forment avec les joueurs une équipe soudée. « Ils dansent avec les petites, elles sont contentes et ça les encourage à donner le meilleur d'elles-mêmes. Les joueurs et nous, c'est une communion au top ! »

Les liens sont également très étroits avec l'équipe du Colisée et les autres intervenants. « J'envoie préalablement au DJ les musiques sur lesquelles nous travaillons, puis nous discutons pour que tout soit bien calé. L'animation, c'est tout une équipe ! »

Occasionnellement, les Dunky's Girls font quelques infidélités au C'CMB, pour encourager le C'Chartres Métropole Handball ou le C'Chartres Basket Féminin. Infidélités que nous ne pouvons que pardonner.

Les joueurs et nous, c'est une communion au top !

« Ma bouffée d'oxygène ! »

Lorsqu'on lui demande ses souvenirs marquants, Josette évoque aussitôt la première pyramide à la halle Jean-Cochet : « J'en avais le cœur qui palpitait ! », la fois où sa fille a chuté en faisant la flèche : « La voir tomber de deux mètres m'a fait un peu paniquer, mais elle s'est heureusement bien réceptionnée ! », et la dernière fois que les pom-pom girls ont dansé dans cette salle : « Quatre anciennes danseuses m'ont fait la surprise de venir. Elles sont maintenant devenues mamans. C'était très émouvant », se remémore-telle en laissant couler une larme.

Et puis, bien sûr, il y a la première au Colisée. « Au début, les filles étaient sereines, mais lorsqu'elles sont entrées dans l'arène pour les entraînements, elles se sont rendu compte de l'immensité de la salle ! Le jour J, lors de la première chorégraphie, elles étaient toutes blanches ! J'étais très stressée aussi, mais tout s'est super bien passé, c'était un moment incroyable ! En plus nous avions de nouvelles tenues ! »

« Les Dunky's, c'est ma bouffée d'oxygène. Le bol d'air qui me sort du quotidien et de ses soucis », souffle Jojo, émue.

Au Colisée, c'est une toute autre dimension.

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